En sa qualité de membre de l’exécutif municipal de Dschang, le troisième adjoint au maire a ordonnancé son premier mariage.
« …Les époux se doivent de procéder à la publication des bans, au moins un mois avant la célébration du mariage. Cette mesure est une précaution qui vise à susciter d’éventuelles manifestations d’opposition, en cas d’intérêt légitime. Car, l’un et l’autre époux ici présent peut avoir contracté une union, par le passé, qui nous empêche de célébrer celle de ce jour. Ainsi, je passe la parole à madame la secrétaire d’état civil, pour qu’elle puisse nous renseigner par rapport à cette publication des bans… »
Voilà comment Jerry Landry Toukam Kouahou, troisième adjoint au maire de la commune de Dschang, s’y est pris, en fin de matinée de ce mardi 28 avril 2020, pour entamer la célébration de son tout premier mariage, en sa qualité nouvelle d’officier du « centre Principal d’état civil de Dschang ».
Et à son terme, la cérémonie solennelle a permis d’unir, « pour le meilleur et pour le pire », mademoiselle Chantal Ngwafu Asangmbe à monsieur Alain Njiwah Teboh Mundum. Dans le séquençage de son travail en grandes articulations, monsieur le maire a vérifié que les prétendants remplissaient toutes les conditions requises, au regard du sexe et de l’âge entre autres.
Après le recueil du libre consentement des parties, la validation du régime matrimonial et du régime des biens, Landry Toukam a abondamment arrosé le jeune couple de conseils, à la lumière de sa maîtrise de l’ordonnance n°81-02 du 29juin 1981 portant organisation de l’état civil et diverses dispositions relatives à l’état des personnes physiques, au Cameroun.
Pour terminer, l’officiant les a très naturellement déclarés « …mari et femme, devant Dieu et les Hommes, pour la vie… » Landry Toukam est par ailleurs doctorant en droit public, option gouvernance et management des organisations publiques, à l’université de Dschang.
Roch Kenfack
