Max Mbella Edjenguelè, sous-préfet de l’arrondissement de Dschang, a rencontré les opérateurs économiques exploitants de débits de boissons. L’objectif de l’entretien a été de « voir ensemble comment concilier les ambitions des exploitants, avec les désirs des consommateurs et les attentes des populations riveraines… »
Après sa nomination aux fonctions de sous-préfet de l’arrondissement de Dschang, par décret présidentiel n°2021/601/ du 15-10-2021, suivie de son installation officielle le 2 novembre 2021, par le préfet de la Menoua, Max Mbella Edjenguelè, a choisi la date du jeudi 20 janvier courant, pour mettre en application une instruction qui lui a été donnée par le préfet Godlive Mboke Ntua, à son installation.
Cette instruction-là l’invitait à « Mettre de l’ordre dans le secteur sensible d’exploitation de débits de boissons », « en raison de l’importance des sommes d’argent qui y circulent, dans un environnement souvent plus ou moins mal sécurisés… »
Après avoir planté le décor de la rencontre de ce 20 janvier, le sous-préfet a lancé une invite à ses interlocuteurs : « Voyez en moi quelqu’un qui voudrait que le secteur change en bien. (…) [C’est pourquoi nous devons enlever] du secteur toutes les mauvaises herbes d’abord, [en mettant] en avant deux choses : l’économie et la sécurité… »
Et continuant son propos, il a observé qu’en ramenant « la compétence de délivrance des licences d’exploitation de débits de boissons, de l’échelon national au niveau de l’autorité administrative locale, a favorisé beaucoup de choses au plan administratif. Mais, il a aussi causé bien de désagréments par ailleurs… »
Au nombre de ces « Désagréments » causés par les « Mauvaises herbes », le sous-préfet a cité : l’entretien de la débauche, le défaut de certificat médical, les antécédents judiciaires de certains acteurs, les nuisances sonores diurnes et nocturnes causées par des débits de boissons…
Jusqu’où le sous-préfet appliquera-t-il « La tolérance administrative », en guise de réponse aux doléances du président du SYNEDEBOCAM ?
Au vu de l’objectif de la rencontre, qui a été de « Tisser un pont entre l’administration et les opérateurs économiques du secteur, afin de voir ensemble comment concilier les ambitions des exploitants, avec les désirs des consommateurs et les attentes des populations riveraines. », le chef de terre ne s’est pas contenté de faire un monologue.
Mais dans la distribution de la parole, Gilbert Nzognou, président régional Ouest de la Synergie nationale des exploitants de débits de boissons du Cameroun (SYNEDEBOCAM), président régional Ouest du Centre de gestion agréé (CGA) du SYNEDEBOCAM, a présenté les principales difficultés rencontrées par la profession.
Au titre des doléances soulignées à l’attention du sous-préfet, le président Nzognou a sollicité l’indulgence dans le contrôle, des heures de fermeture des commerces de boissons alcoolisées ou non, pour les opérateurs en possession d’une licence d’exploitation règlementaire.
Et se tournant vers ses confrères, il a invité tous les syndiqués à posséder le contact téléphonique des forces de maintien de l’ordre (FMO), et à toujours aviser ceux-ci des agissements des personnes suspectes.
Sans doute que le niveau de mise en œuvre par les opérateurs de débits de boissons, de ce coup de main tant recherché par les FMO, dans la recherche du renseignement prévisionnel, servira de baromètre à Mbella Edjenguelè, dans sa volonté de pratiquer « La tolérance administrative », en guise de réponse aux doléances du président du SYNEDEBOCAM, au profit des syndiqués en règle avec l’administration fiscale…
Roch Kenfack

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