Au centre-ville de Dschang, on retrouve plusieurs endroits significatifs de l’art Bamiléké où les savoir-faire sont recensés. Au centre artisanal situé non loin du musée des civilisations au bord du lac municipal, il y’a une structure qui se positionne dans l’industrie textile. Francine que nous avons rencontrée vient de soutenir son doctorat à l’université de Dschang. Elle met en œuvre ici, les connaissances qu’elle a acquises au fil de sa formation pour développer un secteur dont les amoureux ne se compte plus. Nous vous invitons à découvrir AFRO Jewellery, sa structure. À 10 minutes du lac municipal, nous avons trouvé un autre styliste modéliste. Willy Honore qui fait partie des acteurs de ce secteur qui ont fait du tissu local leur matière première dans l’industrie textile. Plusieurs hautes personnalités de Dschang trouvent satisfaction chez Willy qui a trouvé et sait profiter du cadre à lui mis à disposition par le centre de formation où il est logé.L’industrie textile est en pleine expansion à Dschang. Des modèles jadis importés des autres villes du Pays et même de l’étranger sont de plus en plus réalisés sur place. C’est le cas d’une dame que nous avons rencontrée au marché A de Dschang ou d’une autre que nous avons trouvée au village Toula Ndizong à l’entrée nord de la ville. Cette dernière traine derrière elle toute une histoire. Un quotidien qui quelque fois peut attrister. C’est aussi cela l’originalité dans son art.L’artisanat de production est de plus en plus développé dans la ville de Dschang. Cette sous-filière aligne, affiche et concilie, recherches, ingéniosité, et communautarisme pour la fourniture aux populations et visiteurs des produits jadis importés ou impossibles de conservation. Thérèse Dongmo a pu au fil du temps obtenir à base du champignon comestible que son Gic cultive, mettre sur le marché un vin blanc de qualité impressionnante : La RESA. Nous l’avons trouvé à Tsinbing, un quartier populaire de la ville de Dschang. C’est ici que le GIC EMA garantit aux rafles de maïs, un destin autre que celui habituellement connu à l’Ouest du Cameroun. Ces rafles constituent la matière première d’un processus hautement contrôlé et biologique avec au bout de la chaine, des produits dérivés du champignon comestible cultivé et vendu sur le marché local.À 3 km de TSINBING, nous avons retrouvé une autre femme qui fait également dans l’artisanat de production. Elle fait partie du GIC FENOUN qui produit plusieurs solutions alimentaires et médicinales à base du gingembre. Le succès glané aux plans local et national a poussé cette organisation à scruter d’autres produits, notamment, le curcuma, le ginseng. Dans ce volet production de l’artisanat à Dschang, le Groupement d’appui au Développement Durable a trouvé la formule longtemps recherchée pour la conservation de la sève de raphia. Communément appelé vin de raphia, le Seraph, produit embouteillé et conservé trouve des consommateurs très demandeurs. Avec cette initiative, le GADD a reçu en 2017 le Prix de la Coopération Nantes-Dschang qui chaque année depuis plus de 10 ans prime les initiatives promouvant la démocratie locale et l’expression de la société civile.Les femmes recensées au sein des GIC EMA et FENOUN militent également comme plusieurs autres dans le REDAC entendez réseau des associations féminines de la Menoua. Le perlage est donc un autre secteur de l’artisanat qui a, au fil des ans élu domicile dans la ville chef-lieu du département de la Menoua. Annette Njoua, au-delà des activités du REDAC qu’elle cordonne, s’est spécialisée elle-même dans le perlage. Nous avons également rencontré Cécile non loin de l’hôtel la grâce au centre-ville de Dschang. Cette femme handicapée motrice a une histoire réelle avec le perlage. Ne ratez pas cet épisode de votre film « Dschang, Terre d’artisanat ».

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