Ce que nous pouvons dire à nos concitoyens c’est que, nous sommes là pour eux, nous ne faisons rien par notre propre volonté. Voyez-vous, ils nous ont dit : il faut assainir, ils nous ont dit, on a un problème de déchets, ils nous ont dit : on n’a plus de mobilité, les voies sont encombrées, nous ne pouvons pas aller dans les marchés. C’est ce que nous faisons. Donc, aujourd’hui nous avons eu le temps de constater que la majeure partie de la population est en harmonie avec nous. Je vais d’ailleurs vous surprendre ; depuis deux semaines, nous recevons plutôt des courriers où on nous indique des gens qui viennent encore s’installer devant des bâtiments indûment. Vous comprenez que ça commence à choquer ceux qui avaient l’impression qu’il n’y avait plus une capacité pour l’exécutif de pouvoir demander de libérer l’emprise de leurs exploitations. Vous ne pouvez pas avoir un immeuble à usage commercial et quelqu’un vient s’installer devant cet immeuble, en toute impunité et vous êtes en incapacité de lui demander de reculer. Ça posait quand-même un énorme problème. Donc quand nous avons ce genre de revendications, nous descendons immédiatement sur le terrain pour faire libérer, ça veut dire qu’il y’a une collaboration. Vous verrez qu’il n’y’a pas de forces de l’ordre avec nous, les Fmo, ça signifie qu’on n’a pas besoin de violenter des gens. On leur parle et vous voyez qu’ils reculent naturellement et on comprend qu’ils ne s’accommodent pas déjà du fait qu’il faille changer de mentalité, mais nous sommes confiants et sûr que ça va aller… »Jacquis Kemleu Tchabgou, Maire de Dschang(Le 21/09/2020)

Article précédent[Assainissement et libération de la voie publique]La crise des stands ?
Article suivantÉtat civil : L’Exécutif Municipal de Dschang prescrit le respect de la loi.