acquis KEMLEU ; Maire de Dschang : 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒊𝒐𝒏𝒏𝒊𝒆𝒓𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 la 𝒎𝒊𝒔𝒆 𝒆𝒏 𝒃𝒓𝒂𝒏𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒗𝒆𝒓𝒕𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒗𝒂 𝒔’𝒂𝒑𝒑𝒖𝒚𝒆𝒓 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒄𝒂𝒅𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑪𝑽𝑼𝑪

La réaction du premier magistrat municipal de Dschang après avoir présidé l’a𝚝𝚎𝚕𝚒𝚎𝚛 𝚍𝚎 𝚛𝚎𝚜𝚝𝚒𝚝𝚞𝚝𝚒𝚘𝚗 𝚍𝚞 𝚍𝚒𝚊𝚐𝚗𝚘𝚜𝚝𝚒𝚌 𝚜𝚘𝚌𝚒𝚘-é𝚌𝚘𝚗𝚘𝚖𝚒𝚚𝚞𝚎 𝚍𝚎 𝚕’𝚒𝚗𝚝𝚎𝚛𝚌𝚘𝚖𝚖𝚞𝚗𝚊𝚕𝚒𝚝é 𝚍𝚊𝚗𝚜 𝚕𝚊 𝚐𝚎𝚜𝚝𝚒𝚘𝚗 𝚍𝚎𝚜 𝚍é𝚌𝚑𝚎𝚝𝚜 𝚖é𝚗𝚊𝚐𝚎𝚛𝚜.
𝓒𝓮𝓵𝓬𝓸𝓶 : quel commentaire faites-vous à la fin de cet atelier ?
Il est important que nous nous trouvons actuellement dans la mise en œuvre des ODD, et quand nous savons que la cop 2021 s’est beaucoup appesantie sur la question de la protection de l’environnement, de la biodiversité et du développement durable, et que l’union européenne vient de tracer le cap ; c’est-à-dire tous les projets qui vont lui être soumis devront rentrer dans la notion de pacte vert. Et quand nous nous rendons compte qu’à Dschang nous y sommes déjà, que nous travaillons dans la transition verte, nous ne pouvons que nous réjouir. Parce que nous sommes en première ligne, nous sommes des pionniers dans cette mise en branle de cette transition verte qui va s’appuyer dans le cadre des CVUC , particulièrement sur le recyclage des déchets, sur les questions d’hydraulique, sur les questions d’infrastructure verte, et quand nous nous rendons compte que nous faisons ça déjà ici, nous ne pouvons qu’être satisfait, parce que l’ensemble des communes du département de la Menoua, serons désormais véritablement dans le même bateau, parce que l’expérience de la commune du territoire de Dschang, est même déjà partagée. Il faut le dire comme ça, nous sommes en train de consolider ce partage via ce projet de gestion des déchets qui est déjà en cours d’implémentation. Et nous ne pouvons qu’être très satisfait du fait de nous rendre compte que nos homologues, nos collègues maires aient bien compris la nécessité de s’engouffrer dans cette transition verte à travers la notion du recyclage des déchets après la collecte ; de la production des amendements pour une agriculture verte, durable, biologique ; et nous comprenons que nous sommes en plein dans ce qui préoccupe la plus haute autorité de ce pays, notamment la question de la protection de l’environnement.
𝓒𝓮𝓵𝓬𝓸𝓶: Vous avez annoncé, l’entrée en ligne du CTA-CAM. Comment est-ce que cela va se faire dans ce projet-là ?
Vous savez, le centre technique agroalimentaire du Cameroun, accompagne les initiatives de transformations des matières premières agricoles. Et, aujourd’hui, il n’est plus simplement question de s’assurer de la qualité du produit final. Parce que voyez-vous, une omission avait été faite, c’était un travail en amont pour s’assurer que la matière première est de qualité, pour que quand vous investissez dans l’unité de transformation, que vous puissiez avoir un produit fini de qualité. Il est bion de relever quand, sans matière première de qualité, vous n’aurez jamais un produit fini de qualité. Le centre technique qui aujourd’hui n’est donc préoccupé pas tout ce qui permet de nourrir la plante, de faire grandir la plante, trouve là un champ pour s’exprimer, et mieux accompagner ceux qui n’ont pas seulement pensé à transformer, mais à produire la matière première qu’ils vont transformer. Vous savez que la plupart des initiatives, si vous prenez le cas de l’ananas, de la papaye pour les fruits, beaucoup détiennent leur champ aujourd’hui, transforment pour avoir le produit fini. Si maintenant, ils sont accompagnés à travers un composte qui est produit à Dschang, qui est encadré par le centre technique, vous comprenez donc que dans cette synergie d’action on aura donc un produit fini de qualité. Il n’y aura plus de doute. Parce que celui qui valide en définitive, il se sera assuré qu’on a fait le nécessaire en amont. Donc, en aval, il aura peu de soucis sur la notion biologique qui intéresse les hommes. Parce qu’aujourd’hui, chacun veut consommer « bio », comme nous disons ici chez nous ; cela n’est possible que si l’amendement lui-même est bio ; que si vous avez des engrais biologiques.
𝓒𝓮𝓵𝓬𝓸𝓶 : Vous avez parlé de ce qui a déjà été fait. Mais, on se rend compte que la mairie de Penka-Michel par exemple, attend beaucoup de la mairie de Dschang, dans l’accompagnement en matière de normalisation de sa déchetterie. ?
Vous savez, les explications que nous donnons depuis longtemps, commencent à avoir leurs effets. Je vous ai fait une petite digression en faisant appel à Nantes-Métropole. J’ai dit, est-ce que vous connaissez deux communes qui font partie de Nantes-Métropole, vous m’avez dit non. En réalité, quand on parle de sycome, il y a un porteur. Le porteur c’est, Dschang. Les autres communes sont bien là-dedans. Donc, Dschang a déjà une expérience à travers l’AMGeD. C’est une expérience qui a été véritablement ébranlée à travers un projet qu’on appelle MAGeTV qui s’est exécuté au sein de l’AMGeD. Cette expérience-là, les autres vont simplement tirer profit ; puisque vous avez que c’est rarement que des financements sont mis en route, et sont éprouvés avec un résultat claire, palpable. Parce qu’aujourd’hui, le fait que la ville soit propre, le fait qu’on ait des amendements montre très bien que les indicateurs principaux qui permettent de savoir que le projet MAGeTV a bien fonctionné sont là. Et c’est de ça qu’il s’agit. Alors, quand vous avez ces indicateurs, il faut simplement que celui qui ne veut pas avancer ne viennent pas vers vous. Vous venez, et quand vous avez la chance que celui qui a éprouvé son expérience, peut vous accompagner, vous devez simplement vous dire que vous êtes heureux. Donc, c’est normal que le maire de Penka-Michel dise qu’aujourd’hui, qu’il a une décharge. Une question lui a même été posée : « est-ce que votre décharge est normalisée ?» ça, c’est la deuxième chose. Le tout n’est pas de dire que vous avez une zone où vous déchargez. Donc, l’accompagnement est total. Quand on dit qu’on a une décharge, il y a des casiers, et il faut respecter l’enfouissement des déchets ou des refus. Donc, il sera accompagné à ce niveau, et à côté, il faudra bien qu’il valorise la matière première qui arrive. Il lui faut une plateforme. On va l’accompagner, comme on va accompagner les autres communes. C’est aussi notre devoir, nous qui sommes au centre du département de la Menoua, parce que quand on dit Dschang, comprenez que c’est la Menoua. C’est as Dschang en tant qu’arrondissement ; mais c’est Dschang en tant que la Menoua, c’est la vitrine. Vous avez écouté que c’est 84% des populations qui sont urbaines. Ça signifie que toutes les communes environnantes, tous les territoires, puisent l’essentiel de ce qu’ils font au sein de Dschang.
𝓒𝓮𝓵𝓬𝓸𝓶 : Quels messages aux populations?
Les populations peuvent se réjouir ; parce qu’aujourd’hui, la mise en branle de ce projet-là, va davantage assainir le territoire. C’est la première chose. Les déchets solides seront collectés, et vous aurez l’occasion de savoir que la problématique des déchets liquide est déjà adressée. Donc, c’est une bonne chose sur le plan de l’hygiène et de la salubrité des populations. La deuxième chose, c’est que les populations ont désormais du compost qui est cet engrais biologique, pour pouvoir engraisser la plante, pour une récolte conséquente et de qualité. Donc, la santé des populations est au cœur des préoccupations du sycome c’est-à-dire, du territoire qui compose cette entité.
𝓒𝓮𝓵𝓬𝓸𝓶 : Merci monsieur le Maire.
C’est moi qui vous remercie.
Propos recueillis par D.TSAPGOU et transcrit par G. E. T