Placée sous la co-organisation des sectoriels en charge de l’éducation, la vingt-septième (27e) édition de la « Journée mondiale des enseignant(e)s a été présidée, par le préfet de la Menoua. »
Le 5 octobre 2021, ça a fait plus d’une année et demie que la crise pandémique mondiale a éclaté. Et à l’occasion de la célébration de la vingt-septième (27e) édition de la « Journée mondiale des enseignant(e)s », les organisateurs de l’événement ont choisi l’édition 2021 de cette commémoration, pour mettre en exergue le soutien utile à apporter aux enseignant(e)s, afin de les encourager à participer activement au processus de relance de la vie quotidienne. Ce soutien s’est exprimé à travers le thème choisi : « Les enseignant(e)s au cœur de la relance de l’éducation. »
A Dschang, la fête a été co-organisée par les sectoriels en charge des sous-secteurs de l’éducation. Ce sont les délégués départementaux : de l’Education de base ; des Enseignements secondaires ; de l’Emploi et de la formation professionnelle ; des Sports et de l’éducation physique.
De manière plus concrète, la contribution des enseignant(e)s a été célébrée à travers d’une cérémonie organisée en la place des fêtes de la cité capitale touristique de la région de l’Ouest. Pour la circonstance, Momo Kenfac, deuxième adjoint, représentant Jacquis Kemleu, maire, empêché, a souligné dans son mot de bienvenu, qu’il s’agit « non seulement d’une excellente occasion de regrouper l’ensemble des acteurs de l’école, mais aussi d’une source d’émulation pour les élèves et leurs parents, ainsi que de reconnaissance et de fierté pour les enseignants(e)s… »
Jocelyn Fouetlefack, enseignant et censeur au lycée Bilingue de Dschang, a observé, dans la présentation de sa leçon inaugurale, que le choix porté sur le thème de l’édition 2021 est indicateur de la responsabilité, qui incombe aux enseignant(e)s dans un contexte, de défis multiples à relever.
Laurent Kenfack, enseignant et délégué département des Enseignements secondaires pour la Menoua, prenant la parole au nom de ses collègues sectoriels en charge du secteur de l’éducation, a déclaré : « Au lieu de se cloitrer dans la situation ambiante de crise multiple, le gouvernement de la République a pris la décision de s’adapter. […]
»Et à ce jour, de nombreuses actions ont été prises par les pouvoirs publics, pour relancer les activités dans ce corps de métiers. Et s’il est vrai que beaucoup a été fait, il n’en demeure pas moins vrai que beaucoup reste encore à faire… »
Dans son discours de commémoration de la Journée, Jean Collins Betanga deuxième adjoint, représentant Godlive Mboke Ntua, préfet, empêché, a loué le rôle joué par les enseignant(e)s, malgré des facteurs limitants de toutes sortes. Continuant, il a invité : « Conscient des difficultés des enseignant(e)s, je vous exhorte à plus d’ardeur au travail… »
Peu après l’achèvement de la lecture des discours, marqué par la prise de parole du préfet, le préfet et le sous-préfet ont procédé à la remise de décorations de l’ordre des Palmes académiques, respectivement dans les grades d’officier et de chevalier.
La « Journée mondiale des enseignant(e)s » commémore la signature de la « Recommandation OIT/UNESCO », « portant sur la condition du personnel enseignant de 1966, qui fixe les critères de référence relatifs aux droits et aux responsabilités des enseignant(e)s, ainsi que les normes fixant leur formation initiale et continue, leur recrutement, leur emploi et les conditions d’enseignement et d’apprentissage. »
Au plan mondial, la « Journée mondiale des enseignant(e)s est organisée conjointement par l’UNICEF, l’Organisation internationale du Travail et l’Internationale de l’éducation.
Roch Kenfack