𝑚 𝒍’𝒐𝒄𝒄𝒂𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒔𝒊𝒙𝒊Ú𝒎𝒆 𝒔𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒆𝒊𝒍 𝒅’𝒂𝒅𝒎𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍’𝑚𝒈𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒎𝒖𝒏𝒊𝒄𝒊𝒑𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒈𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒅é𝒄𝒉𝒆𝒕𝒔 (𝑚𝑎𝑮𝑬𝑫), 𝒍𝒆𝒔 𝒎𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆𝒔 𝒔𝒕𝒂𝒕𝒖𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒐𝒏𝒕 𝒗𝒐𝒕é 𝒖𝒏 𝒃𝒖𝒅𝒈𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒑𝒓Ú𝒔 𝒅𝒆 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒄𝒆𝒏𝒕 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏𝒔 (𝟏𝟗𝟕 𝟔𝟕𝟎 𝟒𝟐𝟖 𝑭𝒄𝒇𝒂), 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝒆𝒙𝒆𝒓𝒄𝒊𝒄𝒆 𝟐𝟎𝟐𝟏.« Au lendemain de sa prise de fonction,  » 𝐋𝐚 𝐌𝐚𝐧𝐝𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐝é𝐟𝐢𝐬  » a placée l’assainissement, pris sous tous ses angles, au cœur des priorités de son action. Au nombre de ces angles, il y a bien sûr la gestion des déchets solides et liquides, qui nous réunit ce jour. Mais, il y a aussi le relÚvement des offres : en eau potable ; en énergie électrique ; en mobilité des populations, particuliÚrement dans le centre urbain
 »Voilà ce qui peut être, de façon ramassée, retenu de l’intervention de 𝑱𝒂𝒄𝒒𝒖𝒊𝒔 𝑲𝒆𝒎𝒍𝒆𝒖 𝑻𝒄𝒉𝒂𝒃𝒈𝒐𝒖, maire de Dschang, lors des travaux qu’il a présidés en matinée du jeudi 22 octobre 2020. L’objet de cette rencontre, qui s’est tenue en la salle des fêtes de sa mairie, a porté sur la sixiÚme session du conseil d’administration de l’AMGeD, l’Agence municipale de gestion des déchets.Et les échanges ont gravité autour de deux grandes présentations. La premiÚre a porté sur le compte de gestion de l’exercice en cours d’achÚvement. Arrêté à moins de deux cent millions (187 089 906 Fcfa), il a été réalisé en recettes à prÚs de cent cinquante millions (143 140 222 Fcfa). Soit en valeur relative aux trois quarts (76,51%).Avec cette ressource financiÚre, l’équipe de l’AMGeD a, entre autres, animé ses activités de collecte et d’enlÚvement, de traitement et de valorisation des déchets solides ménagers. TrÚs particuliÚrement, elle a pu « Optimiser les dépenses de la filiÚre déchets, dans le domaine de la collecte
 »L’autre axe fort de la journée de travail a porté, sur l’examen du budget prévisionnel de l’exercice 2021. Equilibré en recettes et en dépenses à presque de deux cent millions (197 670 428 Fcfa), il est en augmentation de prÚs de vingt millions (17 580 523 Fcfa).Ce budget présage de la mise en œuvre, à court terme, de la filiÚre assainissement liquide, à travers la collecte, le traitement et la valorisation des boues de vidange. Car, les études de faisabilité ont montré que l’Agence pouvait, à des coûts variant de trente mille (30 000 Fcfa) à cinquante mille (50 000 Fcfa), offrir des services comparables à ceux des prestataires venus de Bafoussam, pourtant trois fois plus chers.En sa qualité de tutelle, 𝑬𝒗𝒂𝒈𝒂 𝑚𝒅𝒆𝒍𝒑𝒉𝒆 𝑟, premier adjoint préfectoral, représentant 𝐆𝐚𝐝𝐥𝐢𝐯𝐞 𝐌𝐛𝐚𝐀𝐞 𝐍𝐭𝐮𝐚, préfet de la Menoua, empêché, a dit « Merci aux participants pour leurs contributions constructives, et plus particuliÚrement aux partenaires pour toute l’assistance, et les dons qu’ils ont offert à l’AMGeD
 »Ces partenaires techniques et/ou financiers de l’Agence ont pour noms : Nantes Métropole, l’Agence française de développement (AFD), l’Association internationale des maires francophones (AIMF), ERA-Cameroun (Etude, recherche, action-Cameroun),le GRET, l’association Compostri de Nantes, les associations TOCKEM et CEPDEL, AR-VAL. Ce dernier partenaire technico-financier a offert la premiÚre unité de tri, et de traitement des déchets organiques, installée au Cameroun.Roch Kenfack