𝗣𝗿. 𝗝𝗼𝘀𝗲𝗽𝗵 𝗞𝗲𝗻𝗳𝗮𝗰𝗸 : «…𝗶𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗼𝘀𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗱é𝗹𝗮𝗶 𝗱𝗲 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗮𝗻𝘀 𝘁𝗲𝗹 𝗾𝘂𝗲 𝗽𝗿é𝘃𝘂… »

Le Directeur Général de Solarhydrowatt a personnellement supervisé l’activité de coulage du barrage de seuil du chantier de la microcentrale hybride de Fotetsa-Nzideng. C’était le samedi 24 avril 2021. L’expert électricien, enseignant à l’école supérieure Polytechnique de Yaoundé est resté au chantier jusqu’à la pose de la dernière couche de béton sur l’ouvrage hydraulique coulé.
Nous vous invitons à plus d’informations au sujet de ce projet et ses activités dans cette interview qu’il a accordée à nos équipes.
𝗤𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝟭 : 𝗣𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗲𝘂𝗿, 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗮𝗳𝗿𝗮î𝗰𝗵𝗶𝗿 𝗹𝗮 𝗺é𝗺𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗮𝘂 𝘀𝘂𝗷𝗲𝘁 𝗱𝘂 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁 𝗾𝘂𝗶 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗮𝘀𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 𝗶𝗰𝗶 𝗰𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗿 ?
𝗣𝗿. 𝗞𝗲𝗻𝗳𝗮𝗰𝗸 : Merci pour l’occasion que vous me donnez de parler à nouveau de ce projet. Ce projet est né de la volonté de la Commune de Dschang de valoriser le potentiel en hydroélectricité qui se trouve à l’intérieur du territoire communal. Dans ce sens, la Commune avait encouragé et a fait exécuter les études pour un paquet de microcentrales, exactement cinq microcentrales. Dans ce cadre-là, nous avons opté pour la maturation de celui-ci, qui faisait partie de la liste des cinq. Concernant ce cas, l’idée est de valoriser cette chute pour créer une microcentrale hydroélectrique. Compte tenu de ce que c’est un cours d’eau qui est très petit, nous avons pensé soutenir la production en période sèche avec une petite centrale solaire ; Donc, ça (la microcentrale) consiste à produire de l’électricité à la fois avec l’eau, et/ou avec le soleil. D’un autre côté, on va raccorder au réseau ENEO à travers le réseau de trente mille Volts, et on va aussi construire une ligne pour aller au village Fotetsa à côté, où on va aussi faire de la distribution, en trente mille Volts et en quatre cents Volts.
𝗤𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝟮 : 𝗔𝗽𝗿è𝘀 𝗹’𝗮𝗰𝘁𝗶𝘃𝗶𝘁é 𝗱𝗲 𝗰𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗿, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗹𝗮 𝘀𝘂𝗶𝘁𝗲 ?
𝗣𝗿. 𝗞𝗲𝗻𝗳𝗮𝗰𝗸 : Oui, aujourd’hui, nous sommes en train de couler le barrage de seuil, et à l’issue de cela, nous allons continuer parce que le barrage fait partie de l’ensemble des ouvrages hydrauliques. Nous allons continuer les ouvrages hydrauliques avec le canal, puis il y aura le bassin de sédimentation, la chambre de mise en charge, les conduites forcées, le local et autres.
𝗤𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝟯 : 𝗣𝗮𝗿 𝗿𝗮𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁 𝗮𝘂𝘅 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘂𝗿𝗶𝗲𝘇 𝗳𝗮𝗶𝘁𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗻𝘁𝗶𝗲𝗿, 𝗹𝗲𝘀 𝗱é𝗹𝗮𝗶𝘀 𝗽𝗿é𝗰é𝗱𝗲𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮𝗻𝗻𝗼𝗻𝗰é𝘀 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲𝗻𝘁-𝗶𝗹 𝘃𝗮𝗹𝗮𝗯𝗹𝗲𝘀 ?
𝗣𝗿. 𝗞𝗲𝗻𝗳𝗮𝗰𝗸 : Actuellement, il faut qu’on voie un peu plus claire, parce que la COVID -19 s’est invitée dans le cadre de l’exécution de ce projet, et du coup, nous avons été lourdement impactés sur le plan local et international à travers nos partenaires qui ont vu leurs activités baisser du fait de la connexion avec d’autres pays, qui eux aussi sont impactés par cette même maladie. Pour le moment, nous travaillons pour maintenir le délai, et pour l’instant, il est possible de faire le projet dans le délai de deux ans tel que prévu.
𝗤𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝟰 : 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗦𝗼𝗹𝗮𝗿 𝗵𝘆𝗱𝗿𝗼 𝘄𝗮𝘁𝘁 𝗮 𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀é 𝘀𝗼𝗻 𝗱é𝗽𝗹𝗮𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 ê𝘁𝗿𝗲 𝗲𝗳𝗳𝗶𝗰𝗮𝗰𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗺𝗶𝘀𝗲 𝗲𝗻 œ𝘂𝘃𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁 ?
𝗣𝗿. 𝗞𝗲𝗻𝗳𝗮𝗰𝗸 : Nous avons travaillé d’arrache-pied avec des équipes pluridisciplinaires. Quand nous ne pouvons pas avoir la ressource en interne, nous externalisons les travaux. Nous nous sommes donc fait accompagner par un cabinet d’étude géotechnique, de topographie, un fabriquant de turbines, de panneaux solaires. En fait, nous centralisons et coordonnons toutes ces activités parce que ces intervenants travaillent suivant le cahier de charges que nous leur donnons. Pour se résumer, disons que l’essentiel de la ressource est interne à Solarhydrowatt ; mais d’autres compétences sont externalisées.
𝗤𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝟱 : 𝗡’𝘆 𝗮-𝘁-𝗶𝗹 𝗽𝗮𝘀 𝗲𝘂 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗯𝗹è𝗺𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝘂𝗹𝗶𝗲𝗿𝘀, 𝗾𝘂𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘂𝗿𝗲𝘇 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿é𝘀 𝗮𝘂 𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗰𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁 ?
𝗣𝗿. 𝗞𝗲𝗻𝗳𝗮𝗰𝗸 : Pour pareil projet, il n’y en a pas beaucoup. Du coup, le tissu énergétique local a peu de recul par rapport à ce genre de projet. Donc, les problèmes que nous avons rencontrés sont normaux, ce sont des situations normales dans lesquelles pareil projet pouvait se retrouver. Donc, peu d’expertises dans le domaine, mais avec la volonté, on réussit à faire des choses de très bonne qualité.
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