Jacquis Gabriel Kemleu Tchabgou, Maire de la Commune a pris part hier jeudi 21 janvier 2021 par visioconférence à l’atelier de validation de la feuille de route des Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC), organisation qui vient de faire de lui, expert chargé des questions de développement local. L’atelier présidé par Augustin Tamba, président du bureau exécutif des CVUC était entre autres objectifs, consacré à la présentation de la mission d’appui technique aux CVUC, relatif à sa participation au processus de programmation 2021-2027 de l’union Européenne qui vient de réorienter sa politique d’appui au développement en Afrique. Au Cameroun, l’interlocuteur agréé sera l’association Communes et Villes Unies. En effet, la programmation de la coopération avec l’UE pour les 7 prochaines années rentre dans le cadre d’un nouvel instrument de financement, de développement et de coopération internationale, soutenu par des documents comme la Communication 2013 de l’UE sur les autorités locales et l’Agenda 2030 de localisation des ODD.
L’atelier de Yaoundé visait aussi la préparation des autorités locales afin qu’ils participent « efficacement au dialogue avec le gouvernement national et la délégation de l’UE conduisant à la définition des priorités et des programmes à inclure dans la coopération 2021-2027.
Les cinq axes d’intervention identifiés pour la feuille de route des CVUC pour la période 2021-2027 sont entre autres le renforcement des capacités et autonomisation des autorités locales, le développement des infrastructures publiques et des mesures urgentes, le développement de l’économie locale, de l’économie numérique et du renforcement de la performance de l’action publique locale.
Pour Jacquis Kemleu Tchabgou, les maires des communes camerounaises doivent prendre réellement le pouvoir. En tout cas, l’ambition des CVUC qui les regroupe est claire : « émerger comme une organisation efficiente, qui contribue à l’approfondissement du processus de décentralisation et de devenir un organe consultatif du dispositif institutionnel de la décentralisation et du développement local au Cameroun ». Il faudra juste à cette organisation de garantir les capacités à assumer et gérer le mandat général reconnu par l’État ; sa capacité à assumer la territorialisation et la localisation des politiques publiques et des stratégies de développement au niveau du Cameroun ; sa capacité à gérer et à mettre en œuvre les programmes de coopération qui seront conclus avec l’Union Européenne.
CDB