𝙋𝙧𝙤𝙟𝙚𝙩 𝙀𝙉𝙏𝙀𝙍 : 𝙡𝙚𝙨 𝙘𝙖𝙥𝙖𝙘𝙞𝙩é𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝙟𝙚𝙪𝙣𝙚𝙨 𝙧𝙚𝙘𝙧𝙪𝙩é𝙨 𝙚𝙩 𝙩𝙚𝙘𝙝𝙣𝙞𝙘𝙞𝙚𝙣𝙨 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙪𝙣𝙖𝙪𝙭 𝙧𝙚𝙣𝙛𝙤𝙧𝙘é𝙚𝙨 𝙚𝙣 𝙖𝙣𝙖𝙡𝙮𝙨𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙦𝙪𝙖𝙡𝙞𝙩é 𝙙𝙚 𝙡’𝙚𝙖𝙪

Restant cohérent vis-à-vis de ses objectifs qui visent à outiller et responsabiliser les communautés pour une prise en charge durable de leurs ouvrages d’accès à l’eau potable, le projet ENTER (Énergies renouvelables et technologies appropriées pour l’accès à l’eau potable en zones rurales) a organisé du 03 au 07 mai 2021 une formation en analyse de la qualité de l’eau. Ce sont les jeunes recrutés pour agir dans les communautés de Dschang, Batcham et Foumbot qui ont bénéficié de ladite formation qui a eu pour cadre l’institut polytechnique Leonardo Da Vinci des Bamboutos sis à Bangang.
Selon Olivier Ndedi, Coordonnateur de la mobilisation communautaire du projet ENTER, Il a été question durant ces jours, d’outiller les techniciens chargés de suivre le fonctionnement des ouvrages dont ils ont participé à la construction par ledit projet afin qu’ils puissent agir pour garantir aux communautés la mise à disposition d’une eau de qualité acceptable. Pour la formation, les experts de l’ONG…ont été sollicités. Ceux-ci avaient la charge au-delà des autres aspects techniques de la formation, de divulguer l’utilisation des kits d’analyse de l’eau qui ont été acquis dans le cadre de ce projet ; une formation qui s’est voulue plus pratique et qui a, en outre consisté pour les apprenants à faire connaissance avec ces équipements dont dispose le projet et suivre toutes les étapes de l’analyse de l’eau ; de la préparation du laboratoire jusqu’à la gestion des milieux de vie après analyse ;
Les hommes et femmes appelés à agir sur les populations et usagers de l’eau dans leurs communautés ont aussi été outillés sur les techniques simples en matière d’inspection sanitaire qui a pour but d’identifier les activités et les comportements à risque que mènent les communautés depuis les zones d’implantation des ouvrages d’accès à l’eau potable et ce, jusqu’aux récipients de conservation d’eau à boire.
En mettant ce volet à l’ordre du jour de l’atelier, la direction du projet ENTER a voulu outiller les apprenants pour une communication axée sur les changements des comportements en vue d’éradiquer les maladies hydriques.
ENTER va construire les ouvrages et assurer la potabilisation de l’eau. Les communes prendront le relai pour assurer le suivi avec les techniciens ainsi formés. Le souhait de la direction du projet ENTER reste que les communautés s’approprient les réseaux d’adduction d’eau qui vont être réalisés. Sen approprier implique aussi le fait de poser des actes responsables, visant à protéger les ouvrages et leurs sources d’alimentation.
En attendant la fin des chantiers de construction des ouvrages, le principal défi que devra relever le projet ENTER reste comment maintenir le niveau des apprenants à l’issue de cette formation étant donné que le risque avec les formations techniques, il faut constamment être dans la pratique pour ne pas perdre le réflexe.
« il ne s’agit pas seulement de regarder l’eau potable qu’on consomme, mais il faudrait préserver cette eau en adoptant des attitudes d’hygiène, les attitudes de savoir et de comprendre comment fonctionne notre environnement », estime Dongmo Zedong, un des participant à cette formation
« J’ai beaucoup appris au cours de cette formation, surtout les différents types d’analyse qu’on peut avoir : par observation, par le kit portable…notre projet ENTER a mis à notre disposition le kit portable à travers lequel nous avons deux méthodes d’analyse : l’analyse microbiologique et l’analyse physicochimique… », lance Atonfack Djouaka Billy, un autre apprenant recruté par le projet ENTER pour le système d’adduction d’eau en cours de mise en place à Fotchouli-Makong dans la Commune de Dschang.
Cette formation fait suite à celle organisée dans le cadre du même projet deux années durant pour outiller ces mêmes jeunes sur les techniques de mobilisation communautaire et la sensibilisation des populations bénéficiaires dans le but d’assurer à terme la maintenance des ouvrages à construire. Cette dernière qui était plus théorique s’était achevée le mercredi 27 janvier 2021 au siège de l’institut supérieur ACREST polytechnique des Bamboutos Leonardo Da Vinci, (Polytechnique des Bamboutos).
Sur le terrain, ce sont la station de traitement de Fotchouli qui est en cours de construction sous les regards et la participation de ces jeunes.
Le projet ENTER est cofinancé à hauteur de dix pour cent (10%) par les communautés bénéficiaires et, pour tout le reste, par l’Agence italienne de coopération au développement (AICS). L’ONG italienne ARCS a la charge de la mise en œuvre du projet, en partenariat avec l’ONG locale ACREST.
CDB