𝙅𝘼𝘾𝙌𝙐𝙄𝙎 𝙆𝙀𝙈𝙇𝙀𝙐 : 𝙈𝘼𝙄𝙍𝙀 𝘿𝙀 𝘿𝙎𝘾𝙃𝘼𝙉𝙂 : « 𝙇𝙀 𝙋𝘼𝙍𝙏𝘼𝙂𝙀 𝘿’𝙀𝙓𝙋𝙀𝙍𝙄𝙀𝙉𝘾𝙀, 𝙇’𝘼𝙋𝙋𝙍𝙊𝘾𝙃𝙀 𝙈𝙀𝙏𝙃𝙊𝘿𝙊𝙇𝙊𝙂𝙄𝙌𝙐𝙀 𝙋𝙊𝙐𝙍 𝘾𝙊𝙉𝙎𝙏𝙍𝙐𝙄𝙍𝙀 𝙐𝙉 𝙋𝙊𝙄𝙉𝙏 𝘿’𝙀𝘼𝙐, 𝙋𝙊𝙐𝙍 𝙇𝙀 𝙈𝘼𝙄𝙉𝙏𝙀𝙉𝙄𝙍 𝙀𝙏 𝙋𝙊𝙐𝙍 𝘼𝙇𝙄𝙈𝙀𝙉𝙏𝙀𝙍 𝙉𝙊𝙎 𝙋𝙊𝙋𝙐𝙇𝘼𝙏𝙄𝙊𝙉𝙎, 𝘾’𝙀𝙎𝙏 Ç𝘼 𝙉𝙊𝙏𝙍𝙀 𝙊𝘽𝙅𝙀𝘾𝙏𝙄𝙁 ». 𝘼 𝙇’𝙄𝙎𝙎𝙐𝙀 𝘿𝙐 𝙋𝙍𝙀𝙈𝙄𝙀𝙍 𝙁𝙊𝙍𝙐𝙈 𝙍𝙀𝙂𝙄𝙊𝙉𝘼𝙇 𝘿𝙀𝙎 𝘼𝘾𝙏𝙀𝙐𝙍𝙎 𝘿𝙀 𝙇’𝙀𝘼𝙐 𝘿𝙀 𝙇’𝙊𝙐𝙀𝙎𝙏 𝙏𝙀𝙉𝙐𝙀 𝘿𝘼𝙉𝙎 𝙇𝘼 𝘾𝙊𝙈𝙈𝙐𝙉𝙀 𝘿𝙀 𝘿𝙎𝘾𝙃𝘼𝙉𝙂 𝘿𝙐 21 𝘼𝙐 22 𝙎𝙀𝙋𝙏𝙀𝙈𝘽𝙍𝙀 2022

Nous nous sommes dits : qu’est-ce qui fait problème ? Pourquoi le Cameroun qui est la deuxième catastrophe sur le plan hydrologique après la RDC, peut manquer de l’eau potable alors qu’il y a de l’eau partout ? Nous avons rapidement compris qu’il se posait un problème d’études, avec l’Université de Dschang qui est un partenaire de la Commune de Dschang, nous avons rapidement cartographié la ville, nous avons fait les études géophysiques et hydrogéologiques pour déterminer les zones où on pouvait avoir de l’eau en grande quantité et surtout les zones où on devait rechercher de l’eau pour les populations. Ces études nous ont donc permis rapidement de faire cinq (05) forages en eau profonde avec des débits qui vont de 4000 à 18 000 par heure. Donc, nous avons pensé qu’il fallait construire des mini adductions d’eau (AEP) pour élargir le champ permettant d’alimenter les populations dont nous avons la responsabilité et c’est ce qui fait donc que dans les zones principales comme le quartier administratif, les marchés A, B et Tsinfem, l’Hôpital et la Commune de Dschang, nous avons fait des points d’eau qui permettent d’offrir aux populations l’eau potable qui est notre préoccupation et celle de toute la région. C’est de cette manière que nous avons donc lancé le processus de ces points d’eau et eut la capacité de solliciter des financements, car il est bon de dire que vous ne pouvez pas être financé si vous n’avez pas une étude qui montre que ce que vous voulez réaliser a un sens ou est banquable et qu’on peut avoir un retour sur investissement. Nous avons beaucoup travaillé pour assainir nos comptes et être en capacité d’avoir une boussole, avoir une déclaration statique et fiscale qui rassure les investisseurs sur le plan national et international et c’est comme ça que nous avons à ce jour des financements pour construire des châteaux et points d’eau et nous pensons que dans les jours à venir, nous allons davantage relever l’offre en cette denrée hautement importante pour nos populations. Pour ce qui est de la plus-value de ce forum, en réalité le maire est au centre de la question d’alimentation en eau ; les sectoriels qui nous accompagne au quotidien pour pouvoir maturer des projets relativement à la question de la ressource en eau ont donc les éléments que les maires doivent leur fournir, c’est-à-dire travailler pour avoir des études qui vont permettre aux sectoriels de monter des projets, d’avoir les devis et de savoir les couts de ces projets. Donc le maire ici aujourd’hui est sensibilisé sur le fait qu’une fois que le projet a été bien maturé et le financement obtenu, que le maire sache que lui qui est au cœur de la passation en tant que maitre d’ouvrage ne doit pas choisir des commerçants pour une activité aussi technique, il faut que l’opérateur fasse preuve des capacités d’abord technique et ensuite financière. Si c’est faussé au niveau de la passation, tout le processus sera faussé. Nos attentes c’est qu’on nous donne d’autres pistes, nous avons des études et comment faire pour être financé ; une fois financé comment faire pour que l’ouvrage soit réalisé et puis comment s’assurer que l’ouvrage est bien réalisé. On doit certainement nous dire qu’on doit se rapprocher de tel acteur pour être sûr qu’il nous accompagne dans la validation de notre ouvrage ; on veut qu’on nous dise comment maintenir un ouvrage hydraulique. Parce qu’une chose est de construire l’ouvrage et une autre est de le maintenir. Quel est le secret et comment donc faire pour que dans une espèce de chaine / partage, que le maire de la commune de Dschang puisse accompagner le maire de la commune de Bangangté et que celui de Bangangté accompagne celui de Bafoussam 1er ainsi de suite ? C’est dire qu’à partir de ce réseautage, qu’on le développe et pour que ceux qui ont des bonnes pratiques nous les mettent en exergue et pour qu’aux sorties d’ici qu’on ne soit plus comme des gens perdus. Que nous sachions par exemple que la région a un responsable qui peut accompagner dans la réalisation des études, qui peuvent nous guider dans la maintenance et vers les financements ; c’est ce que nous attendons aujourd’hui. Le partage d’expériences, l’approche méthodologique pour construire un point d’eau, pour le maintenir et pour alimenter nos populations, c’est ça notre objectif.