L’abattoir municipal se trouve être jonché par un léger cours d’eau. Les premiÚres pluies du mois de mars, une fois sorties de leur lit, ont trÚs vite fait de ce lieu le théâtre de l’accumulation des déchets de toute sorte, créant une insalubrité notoire et surtout des risques sérieux de contamination et de maladies tant pour les hommes que pour les aliments destinés à la consommation. Il fallait donc répondre à ce problÚme de façon urgente en y apportant des solutions à la hauteur de la gravité de la situation. C’est simplement ce qu’a su faire Pierre Hubert Nangmo, Chef service de l’hygiÚne et de la salubrité de la commune de Dschang et son équipe.
Les valeureux soldats engagés dans la lutte contre l’insalubrité, sont ainsi venus à bout, haut la main, de cette triste situation qui représentait un danger réel pour l’ensemble des populations de la ville ; a expliqué le commandant de l’opération, Pierre Hubert Nangmo. « En matiÚre d’hygiÚne alimentaire, cette opération a permis d’éviter la contamination croisée, c’est-à-dire le fait qu’un aliment contaminé, contamine un aliment sain. »
De ce fait, l’action menée a consisté à : renvoyer les eaux dans leur lit habituel, construire une digue provisoire pour empêcher l’eau de dégrader l’aire d’abattage, et élargir le cours d’eau sur une distance d’environ cinq cents mÚtres.
Ce déploiement n’étant qu’un aspect de sa mission, le service d’hygiÚne de la Commune de Dschang, n’entend pas s’arrêter là : « nous pensons que la prochaine étape est de résoudre le problÚme d’eau et réhabiliter l’aire d’abattage ; car nous savons que c’est quand même de là que vient la viande que nous consommons via les boucheries.»
Cette démonstration de force a permis au chef du service d’hygiÚne et de salubrité de la commune de Dschang, dans un bref entretien à nous, accordé ; d’aborder la stratégie qui lui permettra d’assumer avec succÚs quelques-unes de ses missions régaliennes en matiÚre d’assainissement.
Dans sa mission de contrÎle des denrées alimentaires
Pour Pierre Hubert Nangmo, il est question de mettre à la disposition des personnes ayant la charge de l’abattoir, des produits et du matériel de désinfection de sorte que chaque soir, l’abattoir soit désinfecté. « De cette façon, si l’abattoir parait insalubre, il serait tout au moins désinfecté pour y éviter la prolifération des agents pathogÚnes. » a renchéri le technicien. Selon lui, c’est « en le faisant, nous pensons pouvoir permettre aux bouchers de la ville, de livrer aux populations des viandes saines » ; expliquait alors le responsable qui révélait qu’un pourparlers était d’ailleurs en cours avec le président des bouchers pour que ce contrÃŽle aille jusqu’aux comptoirs de la boucherie de sorte que ce soit une viande beaucoup plus saine qui regagne le panier de la ménagÚre.
Dans sa mission de nettoyage des drains d’eau pluviale
Le service d’hygiÚne et de la salubrité s’est engagé à créer des drains et des rigoles, libérer celles qui existent et sont bouchées, pour garantir la durabilité des travaux opérés sur la voirie municipale. À cet effet, il existe désormais des Journées de drainage des eaux pluviales, qui vont permettre, grâce à la tractopelle acquise par la commune, de s’attaquer à des endroits pour lesquels la force humaine est improductive. La premiÚre opération du genre a eu lieu le jeudi 1er avril 2021 dans la zone de l’agence ENEO de Dschang.
Guillaume E. Tchoudjang
(Stg)

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