À la fin de l’atelier portant sur l’agriculture et le compostage tenu à l’université de Dschang le jeudi dernier, le 𝑃𝑟 𝐴𝑟𝑖𝑠𝑡𝑖𝑑𝑒 𝑌𝑒𝑚𝑚𝑎𝑓𝑜𝑢𝑜, 𝑔é𝑜𝑔𝑟𝑎𝑝ℎ𝑒 𝑢𝑟𝑏𝑎𝑛𝑖𝑠𝑡𝑒, 𝑐ℎ𝑒𝑓 𝑑𝑢 𝑑é𝑝𝑎𝑟𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑔é𝑜𝑔𝑟𝑎𝑝ℎ𝑖𝑒 – U𝑛𝑖𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝐷𝑠𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔 s’est exprimé à notre micro.
Le défi à relever par le projet a été de partir de l’analyse des méthodes de gestion des déchets, pour aboutir aux questions de santé publiques, en transitant par des techniques agricoles durables.
Dans le cadre d’une relation établie entre la gestion des déchets et l’agriculture, nous avons voulu prouver, à travers ce projet, qu’une bonne gestion des déchets urbains permet de concourir à une agriculture durable. Et cet enjeu est important dans la mesure où nous sommes obligés de nous tourner vers des pratiques agricoles durables. Peu importe qu’elles soient écologique ou biologique.
De plus, comme une bonne politique de gestion des déchets urbains pouvait, grâce à leur valorisation par compostage, contribuer à un développement durable, elle impacterait fatalement un enjeu de santé. C’est pour cela que nous sommes allés voir comment on gère les déchets dans les villes de Lausanne en Suisse, et Dschang au Cameroun. Nous proposons ainsi aux villes aujourd’hui, d’utiliser leurs déchets urbains comme matières premières, pour la production d’amendements en agriculture urbaine et péri-urbaine. L’atelier de ce jour est un atelier final, où nous examinons les recommandations qu’on devrait adresser aux responsables des politiques publiques locales et nationales, dans un cadre plus vaste qu’est le développement durable. Et après avoir recueilli et croisé les points de vue des différents experts invités, qui sont des institutionnels ou des organisations non gouvernementales (ONG) spécialisées, des utilisateurs du compost ou des communes, nous les avons confrontés aux résultats obtenus par le projet, pour affiner les suggestions à faire aux décideurs, afin qu’ils comprennent mieux l’intérêt d’utiliser le compost en agriculture.
