𝐉𝐚𝐜𝐪𝐮𝐢𝐬 𝐊𝐄𝐌𝐋𝐄𝐔 𝐓𝐂𝐇𝐀𝐁𝐆𝐎𝐔: 𝐔𝐧 𝐝é𝐟𝐞𝐧𝐬𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐥’𝐢𝐧𝐝𝐮𝐬𝐭𝐫𝐢𝐞 𝐜𝐚𝐊𝐞𝐫𝐚𝐮𝐧𝐚𝐢𝐬𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐜𝐚𝐊𝐊𝐚𝐧𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐊𝐊𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐃𝐬𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠

Issu du monde des affaires
Depuis 11 ans, il porte sur tous les fronts, la voix des raffineurs d’oléagineux du pays, à travers leur association,
l’ASROC. De Dschang dont il a hérité du poste de maire le 25 février 2020 pour 05 ans, il veut en faire une destination
économique de premier rang.
Tout au long de la campagne électorale en vue des municipales du 09 février 2020, le technocrate Jacquis Kemleu, dans sa posture de tête de liste du RDPC, n’hésite pas à mettre ses engins personnels pour entamer des opérations d’envergure de ramassage des ordures, responsables d’un enlaidissement de la ville. Une entrée en matiÚre qui lui permet de formuler des promesses fermes : aménagement de la gare-routiÚre, résolution de la crise énergétique qui frappe de plein fouet la cité, amélioration de la production de l’eau potable, plan d’industrialisation, etc.
Issu du monde des affaires
Le profil de Jacquis Kemleu Tchabgou fait espérer une politique économique productive à Dschang tout au long de son mandat. L’on sait par exemple que, quiconque veut importer des huiles végétales au Cameroun a une alternative : soit il respecte toutes les normes et rÚgles, soit il trouve cet homme âgé de 56 ans sur son chemin. Ceux qui ont cru pouvoir se jouer de la réglementation l’ont appris à leurs dépens. C’est que, celui qui officie comme secrétaire général de l’Association des Raffineurs des Oléagineux du Cameroun (depuis 2009) a la mine froissée et le verbe profond quand vient le moment de défendre les intérêts des entreprises qui constituent ce micro-patronat. C’est sur ses dénonciations qu’en une dizaine d’années, le marché camerounais s’est débarrassé de la brochette d’huiles végétales importées frauduleusement ou qui ne respectaient pas simplement les normes nationales. Partout où il faut représenter la filiÚre, on le retrouve. Il fait réguliÚrement partie des missions économiques du Cameroun à l’étranger, comme à Sotchi, en Russie, du 22 au 24 octobre 2019, à l’occasion du sommet Russie-Afrique.
Au vu des succÚs qu’il a engrangés avec les raffineurs d’Oléagineux qui pÚsent globalement plus de 650 milliards F CFA d’investissements, les industriels et les industries de l’agro-alimentaire élisent Jacquis Kemleu unanimement le 22 novembre 2016 à la présidence du Conseil d’Orientation du Centre technique de l’Agro-alimentaire du Cameroun. Une structure mise sur pied dans une synergie entre le gouvernement camerounais, l’Union européenne, l’Organisation des Nations unies pour le Développement industriel (ONUDI) et les entreprises elles-mêmes. Objectif : mettre à niveau les agro-industries pour leur permettre de faire face aux effets induits par l’entrée en vigueur depuis le 04 août 2016 des Accords de partenariat économique, signés entre le Cameroun et l’UE. Tous les poids lourds de l’agro-industrie y sont: SCR Maya et Cie, CAMLAIT, La Pasta ou encore le Holding Nana Bouba qui compte au moins quatre entreprises dans le secteur.
Formation académique
Jacquis Kemleu, né à Yaoundé le 18 avril 1964, a également travaillé comme expert en hydraulique, dans le projet « Education II » financé par la Banque africaine de Développement au Cameroun. En avril 2007, au vu de son expérience dans la construction des forages, il crée Afrigroup Engineering Services and Trading pour profiter de la demande largement insatisfaite dans le secteur de l’eau, des énergies renouvelables et un peu dans le génie civil. Une entreprise qui fusionne avec Engeeniring & Trading, la Fontana et Eurobipark (deux organismes italiens) pour former un groupement d’intérêt économique : KEMTO GIE. Ce dernier est autorisé à exercer au Cameroun depuis le 30 octobre 2018 dans les secteurs de l’hydraulique et du génie civil.
Titulaire d’un DEA en Droit obtenu à la l’Université de Yaoundé, Jacquis Kemleu débute la vie active à 25 ans, dans le département Production chez « Le Petit Electroménager », une entreprise camerounaise établie dans la zone industrielle de Bonabéri, ses quartiers dans la décennie 90. Elle fabrique à l’époque des supports pour tubes fluorescents. Bien intégré dans les activités du Royaume Foto dont il est originaire, conseiller municipal (il a présidé la commission en charge de la Coopération et de la Communication) dans la mandature sortante, ce polyvalent s’affirme comme un leader dans l’âme. Et quand on lui demande de définir les traits d’un bon leader, il indique : « qu’il faut d’abord beaucoup écouter. Il faut croire en ses potentialités et en ses capacités. Il faut mettre le meilleur de soi-même dans tout ce qu’on est en train de faire. C’est la clé du succÚs. Si vous ne croyez pas en ce que vous faites, si vous n’écoutez pas, vous n’avancerez pas ». Les populations de Dschang savent donc qu’elles ont un maire qui veut les écouter.

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